L'ancienne abbatiale de Simorre :

Notre-Dame-de-l'Assomption et Viollet-le-Duc,

En 1292, l'abbé Bernard II de Saint-Estier  fait  bâtir cette l'église sûr l'emplacement de l'ancienne . Elle est consacrée le 8 octobre 1309...

Vers 1350 est construits le clocher nord, le sacraire au nord du chœur et la sacristie au sud.

En 1356,  Bernard de Roffiac,  "fit bâtir la chapelle de Sainte-Dode joignant la nef de l'église..",  Elle fait pendant au clocher qui se trouve côté nord.

En1442, le chapitre fit allonger la nef en pierre de taille d'une travée

1492-1519, Jean Marre un grand bâtisseur d'église, a fait reconstruire la chapelle Sainte-Dode qu'il a augmentée d'un vestibule et a commandé les stalles.( à l'exception de la Vierge et de l'archange Gabriel...les  visages, les figures des accoudoirs... d'un réalisme savoureux laissant une large place à l'humour.) Les verrières les plus anciennes sont celles  de la baie supérieure du chevet. Elles ont été offertes en 1357 par Bernard de Lafite

L'abbaye n'a pas eu trop à souffrir de la Guerre de Cent ans et des guerres de religion               (les protestants assiégèrent la ville en 1573 sans pouvoir la prendre).                                                   C'est la Révolution qui va entraîner la vente des bâtiments conventuels et les démolitions

 Grace à Prosper Mérimée,  Inspecteur général des monuments historiques.. 

 De 1844 à 1858,.Viollet-le-Duc  restaure et transforme l'édifice en" église fortifiée ...        "L'église fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques par la liste de 1846 "

Un dessin  de J. Philippe de 1842 , montrent aspect  de l'église avant restauration.

un  second  dessin de Viollet-le-Duc, d'avant le début des travaux est  daté du 1^er décembre  1843

"L'église était alors couverte d'une toiture à faible pente appuyée sur les murs goutterots. Le mur sud avait à son sommet des ouvertures carrées séparées par des trumeaux qui devaient ressembler à une mirande. Cette toiture a été remplacée par un toiture posée directement sur les voûtes, à un niveau inférieur aux murs qui ont été munis d'un  crénelage continu. Le bras sud du transept était le seul à être munis de clochetons pyramidaux. Viollet-le-Duc fit construire des échauguettes sur les contreforts du chevet et du bras nord du transept."

En 1964, on a découvert en restaurant le Sacraire des peintures murales datant du début du   milieu du XIV^e siècle

L'église est construite suivant un plan en croix latine

Longueur de la nef : 23,80 mètres

Largeur de la nef : 12,10 mètres

Longueur du transept : 25,50 mètres

Longueur du chœur : 8 mètres

Hauteur du clocher : 29 mètres

Largeur du clocher : 6,40 mètres

Épaisseur des murs du clocher : 2,50 mètres

Viollet-le-Duc :

"Si j'ai du talent, que je sorte ou pas de l'Ecole, je percerai. Si je n'en ai pas, ce n'est pas l'Ecole qui m'en donnera"  ,

 Mais encore,  son  dogme sur la restauration :

" Restaurer un édifice, ce n'est pas l'entretenir, le réparer ou le refaire, c'est le rétablir        dans  son état complet qui peut n'avoir jamais existé à un moment donné "

(Viollet-le-Duc)

Mont-d'Astarac   (Gers)

William Leymergy  a écrit  en 2009 un livre :"Quand les grands étaient petits ..." En parcourant nos régions  l'on trouve souvent l'inverse un petit  village  qui fut  une capitale ...( Parisien  patience ! la Tour Eiffel 324 m)

(Lo Mont d'Astarac  en gascon)

Mont-d'Astarac,  première captitale de l'Astarac, en   930, Arnaud Garcia y établit son château,  au lieu-dit "Tuco", ( point culminant du département du Gers 386 m altitude)   Arnaud Garcia vient d'hérité  par son père  Garcia Sanche dit" le Courbé" comte de Gascogne, du comté d'Astarac ..

A la Révolution Mont-d'Astarac reçoit le nom de "Montagnard."..

Aujourd'hui il nous reste    la  Porte de ville,

L'église Saint-Laurent de la  fin du  XVe siècle  inscrites aux  monuments  historiques..

En juin 1968,"  la découverte de peintures murales datant du XV^e siècle dans l'église (grâce à Jean-Michel Lassure) a conféré au village une certaine notoriété qui lui permet aujourd'hui de voir visiteurs et passionnés en quête authenticité s'intéresser à son patrimoine"^["

Le jour se lève

"Dans l'océan de brume
Où se meurent les étoiles...

Je peux croire aux mirages.
Une lame cinglante
Ecartèle les nues,
S'infiltre, étincelante....
Le soleil s'impose;...
Assis sur les nuages...
Dessinant l'horizon....
Dans un jeu d'artifices
De pourpre d'or et de feu..

Le jour se lève !"
             Doris

                      J'aime cet instant où les brumes se rebellent puis s'inclinent face au soleil.....

 L'homme un pêcheur parmi tant d'autres

 L'homme ce "pêcheur" a d'abord attrapé les poissons à la main,  comme chaque animal, il a utilisé ses simples  moyens ...Puis grâce à son  génie   "cette poussière scintillante pulvérisée sur tous les hommes" et la maîtrise de nouveaux matériaux os, ivoire, bronze, fer, acier forgé  aujourd’hui le carbone... nylon..

Mais  l'on ne peut pas dire qu'un pêcheur à pied travaille dans la" marine marchante,"

En 1653    Izaac walton publie "  le parfait pêcheur à la ligne ou le divertissement du contemplatif"  On y trouve  déjà (page 13) un fauconnier puis un amateur de chiens chassants, et bien d'autres .." plaisanter et railler les pêcheur à la ligne"

 Aujourd'hui il semble que la guerre  technologique est lancée  face  aux  hérons, aigrettes  loutres,...   Mais il faut le dire nos  pêcheurs en eau douce pratique essentiellement une pêche de loisir, où les poissons pris sont le plus souvent remis à l’eau avec précaution.  Ou pêcher est un plaisir intellectuel et sportif  : l'art de tromper le poisson !

I ) L'Abbatiale de Simorre (Gers), "perle de l'Astarac..".                  Les Stalles (début XVIe)

"Les Stalles de Simorre témoignent de la verve des huchiers de Astarac"

R Duvernoy

L'Abbatiale de Simorre (Gers), "perle de l'Astarac..".

Aujourd'hui on la nomme " Eglise Notre Dame de l'Assomption" de Simorre

Abbatiale édifiée au XIVe siècle elle sera" hautement" remaniée au XIXe par Viollet-Le-Duc...

Les Stalles (début XVIe)

L'ensemble de 39 stalles a été mis en place sous l'abbatiat de Roger de Labarthe 1492-1519 par Jean Marre (grand-maître d'oeuvre gascon) "26 stalles hautes et 12 stalles basses plus le siège abbatial " toutes en position cathedra" ( mode basque ou espagnole) ... c'est seulement après 1780, qu'elles seront placées dans le chœur.

Des panneaux ont été sculptés aux l'entrées :           

  1) Adam et Ève au Paradis avec saint Matthieu et saint Jacques,                                                     

  2) martyre de saint Sébastien et lapidation de saint Étienne.                                                    

  3) Baptême du Christ avec saint Jean-Baptiste (agneau) et saint Jean (aigle),                          

  4) Baptême de Clovis avec saint Pierre (clé) et saint Paul (glaive).                                                 

        Les miséricordes sont simples.                                                                                                                                 

   Les accoudoirs sont sculptés de petits personnages religieux ou laïcs.  

A suivre ....