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    Le Viaur un  Vieux  pont et deux Viaducs :

     

     Pour franchir le Viaur  à Tanus il y a un pont et deux viaducs..

    Le Viaur un  Vieux  pont et deux Viaducs

    Le Viaur un  Vieux  pont et deux Viaducs

    Le Viaur un  Vieux  pont et deux Viaducs

    Le Viaur un  Vieux  pont et deux Viaducs

     

    Le   viaduc ferroviaire à voie unique, ouvrage d'art  de Paul Bodin achevé en 1902, pour  la ligne de Castelnaudary à Rodez.

     

    Le viaduc routier deux fois deux voies  mis en service en 1998, long de 573 m à 106m au-dessus du Viaur … Aujourd’hui on l’appele Pont de Tanus.

     

     Le vieux Pont de Tanus sur le Viaur  lui fut construit «  entre le XIIème et le XVème siècle dit-on ?»  Pour se rendre de Toulouse à Rodez  il n’y avait que trois passages en concurrence. Le pont sur le Cirou (Cordes) , le pont de Thuriès, et le pont de Tanus. Mais  ce n’est qu’au XVIIIème siècle que la Route passant par Tanus, classée route Royale, reçu le gros du trafic entre le Rouergue et l’Albigeois. Ce statut lui permetd’ètre réparé et surveillé plus que les 2 autres d’une longueur de 83m  avec 3 arches en ogives. Il n’a pas la beauté du pont du Cérou, mais devient l’ouvrage le plus emprunté jusqu’à 1998 avec  l’ouverture  au-dessus de sa tête du grand pont en béton.    

     

    ( Tanus : « chêne » en vieux gaulois. « Le village porte ce nom que depuis une centaine d’année, autrefois il se nommait «  La Cabane ». Les travaux de construction du viaduc ferroviaire ont participé au développement du village.. Aujourd’hui  grâce au viaduc routier la RN 88 ne traverse plus le village.) 

     


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    Le Viaduc du Viaur

     

    « Cette pittoresque dentelle aérienne issue du génie de l'ingénieur Albigeois Paul Bodin » Dentelle d'acier, géométrie parfaite, cet ouvrage ferroviaire est un veritable chef d'oeuvre technique  il enjambe la vallée du Viaur. 220m à 110 m de hauteur , c'est l'un des 3 ouvrages métalliques des plus importants du XIXe siècle en France avec le Viaduc de Garabit et la Tour Eiffel.

     

    A l'issue d'un concours ouvert en 1887 (à des ingénieurs parmi lesquels figurait Gustave Eiffel), le projet fut attribué à l'ingénieur Paul Bodin de la Société de construction des Batignolles (aujourd'hui Spie Batignolles), et construit par celui-ci entre 1895 et 1902. Le pont est inauguré le 5 octobre 1903.

    Le Viaduc du Viaur

    Le Viaduc du Viaur

    Le Viaduc du Viaur

    Le Viaduc du Viaur

    Le Viaduc du Viaur

    Le Viaduc du Viaur

     

    Un million de rivets est forgé sur place à la main !  Paul Bodin de la société des Batignolles remporte le chantier face à Gustave Eiffel avec une technique innovante, celle des arcs équilibrés et leur clé articulée

     

    « C'est une remarquable réalisation métallique de l'ingénieur Paul Bodin. Vous serez émerveillés par l'harmonie de la technique et de la nature. Des poutres d'acier, des arches, un million de rivets… Cette dentelle aérienne datant du 19ème siècle s'élève à 116m de haut sur 460m de long, un arc central de 220 m d'envergure. Laissez vous transporter par cette construction de génie! »

     


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  • Les Balssa, Montirat Tarn

    Les Balssa, Montirat Tarn

    Les Balssa, Montirat Tarn

     

    Les Balssa, Montirat Tarn

     

    Les Balssa, Montirat Tarn

     

    1922, M. Louis Lumet, inspecteur des Beaux-Arts, est venu en Albigeois attiré par la splendide cathédrale Sainte-Cécile et les nombreux spécimens de l’architecture médiévale du pays tarnais…Balzacien notoiire, Louis Lumet eut l’idée  de faire  un pèlerinage au berceau des Balssa… connaissant le secret des origines du génial auteur de la « Comédie Humaine »  le  lien familial qui le rattache  à Montirat   près du Viaur.

     

     

     

    La maison des Balssa.  «  ? »   Oui la maison natale du père d’Honoré… 

     

    « Honoré ? nous n’avons jamais  entendu parler de celui-là.. 

     

    Heureusement un peu plus loin une femme de Canezac  lui dit : « Les Balssa ont disparu depuis longtemps  mais la demeure reste, elle s’appelle « la Nougayrié »

     

    La famille Balssa « je puis vous communiquer si cela vous convient.. :  le grand-père d’Honoré, Bernard Balssa de son second mariage avec jeanne Garnier (qui lui apporte la Nougayrié) eut onze enfants, dont l’ainé Bernard-François (né en 1746) est le propre père du célèbre Honoré ( c’est lui qui après avoir garder les vaches jusqu’à 10 ans instruit, même en latin,  par le curé de Canezac va aller cher le notaire de Montirat, puis à Albi  etc jusqu’à Paris et mit un Z à son nom).. Le dernier né Louis qui était à la Nougayrié fut guillotiné en 1819  comme assassin !!! »

     

    Complice peut-être ? Jean Albar (le fils du notaire de Montirat) sur son lit de mort dira : »J’éprouve un grand remords d’avoir laissé condamner un innocent »

     

     

     

    Honoré de Balzac ( né à Tour en 1799- +1850 à Paris) n’est jamais venu à Montirat. (La mère de Balzac a trente-deux de moins que son mari. A la naissance d'Honoré, la famille ne s'est pas encore "emparée" de la particule il faut attendre  1804).

     

     

     

    « Messieurs, le nom de Balzac se mêlera à la trace lumineuse que notre époque laissera dans l’avenir »

     

    (Victor Hugo  le 20 août 1850 aux funérailles de H. De Balzac)

     

     

     

    En 1934,     le conseil général émet le vœu qu’une stèle à l’approche de Canezac:

                              «  Sur ces collines les Ancêtres de Balzac ont labouré la terre»


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    Monestiès

    Monestiès

    Monestiès

    Monestiès

     

     

     

     

     

    Qui pourrait croire que dans ce charmant petit village à 24 km d’Albi, se dissimule un tel chef-d'œuvre de la Renaissance. 

     

    « Tout s’efface derrière la grandeur exprimée de cette mise au tombeau »

     

     

     

    « La chapelle de Combefa, la peinture, les statues placées autour de l'autel, et les vitraux, passent en albigeois pour des merveilles qui sont des effets de sa piété et de sa libéralité. »

     

     

     

    « La mise au tombeau fut placée autour de l’autel de l’évêque  pour lui inspirer, durant la messe, les sentiments de repentir et d’amour salutaire.. 

     

    ( Louis d’Ambroise) près quelques années d’une existence orageuse, songea dès 1485 à terminer chrétiennement sa vie… » 

     

    « Où tend ton orgueil ?  Pense donc sans cesse

     

    au moment suprême et tu éviteras le péché. ; »

     

     

     

    Louis Ier,  demanda à l’imagier de l’aider  pour  sa chapelle privée à sanctifier ses derniers jours. Ainsi donc, l’évêque, à l’autel, se trouvait entouré de ces personnages modelés à sa taille. Leurs visages et leurs costumes, grâce aux efforts conjugués du sculpteur et du peintre…

     

    Oui c’était déjà  en 1490 de la 4 éme dimension !!  du Steven Spielberg !

     

    Avec une qualité que  Viollet-le-Duc  n’a jamais pu égaler…

     

    (Non , les statues de marbre grecques et romaines n’étaient pas blanches elles aussi !!)

     

     

    Monestiès

    Monestiès

     

    Louis d’Amboise né en 1433 au château de Chaumont-sur-Loire et mourut à Lyon le Ier juillet 1503…

     

    En 1473 Louis fut nommé lieutenant-général du roi en Languedoc …

     

    Le 24 janvier 1474, il remplaça Jouffroy en tant qu’évêque d’Albi. Le 6 mars louis XI le nomme président aux  états de Languedoc tenus à Montpellier en  avril 1475  ainsi qu’à celui d’Annonay en juin 1478.

     

    En 1502  il se démet d’Albi au profit de son neveu Louis II d’Amboise.

     


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    Louis d’Ambroise fixé dans la pierre. 

     

     « Louis d’Ambroise fixé dans la pierre à Monsetiès »

     

    Louis d’Ambroise, évêque d’Albi 1474-1503, plus connu  pour avoir  fait peindre dans sa cathédrale St-Célile l’immense Jugement Dernier,  bâtir le magnifique clôture du chœur et élever la tour Clocher…

     

    Il fut conseiller et collaborateur de plusieurs rois de France, grand spirituel au goût artistique raffiné, Louis d’Ambroise baron de Monestiés  pour orner la chapelle de son château de Combefa (à 4 km de Monestiés) se fit construire une statuaire pour l’aider à prier.( 1490).

     

    En 1761, le château forteresses de Combefa  désaffecté tombe en ruine, l’évêque Charles de Choiseul, avec la permission de roi, ordonne so démanttèlement..Les habitants de Monestiès demandent au cardinal de Bernis la permission  « d’amener  dans leur village les statues et les ornementations de la chapelle épiscopale »

     

    « Le 1er juin 1774, quatorze charrettes à œufs amènent le tout dans la chapelle saint-sauveur de l’hôpital Saint-Jacques »

     

    (« Quelle reconnaissance leur devons-nous ! »)

     

    Les restaurations 1865…1952.. depuis 1992 la statuaire : mise au tombeau, pietà, croix ont retrouvé la disposition que leur avait donnée Louis d’Ambroise. « Seul manque l’immense retable »…

    Louis d’Ambroise fixé dans la pierre

    Louis d’Ambroise fixé dans la pierre

    Louis d’Ambroise fixé dans la pierre

    Louis d’Ambroise fixé dans la pierre

    Louis d’Ambroise fixé dans la pierre

     


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