•  

    La Machine !!

     La Machine ..;

     La Machine ..;

     La Machine ..;

     La Machine ..;

     La Machine ..;

     

    L’histoire nous apprend, que, vers l’ans 280 avant JC, les Gaulois passèrent le Rhône.. Ces fameux Allobroges, maîtres métallurges, possédant les secrets de la fabrication du  « métal luisant » eurent tôt fait de découvrir dans ce Royannais du Vercors  des mines douces .  le minéral propre avec du charbon de bois, il soufflait  et il « coulait » un « masssot » de fer.

     

    Il faut attendre le XIIè siècle  pour la méthode à deux temps pour passer de la fonte à l’acier et au fer..

     

    Dans le Royans au XIIè siécle les Chartreux de Bouvante ne sont pas les seuls  maîtres de forge du Royans.

     

     « le premier mai 1672  Messire Charles de Sassenage et ses sujets de Saint-Laurent font convention  que « led. Seigneur de Sassenage fasse construire des fourneaulx et artifices pour fer,assieret autres métaux,sur la rivière de Cholet, et qu’il fasse prendre dans la montagne de l’Arps du bois…Il sera réservé,pour uzage des habitants de Saint-Laurent, quantite de 200 sestérées….lesdits députés ont aussi accordé que chacun chef de famille fournira,une fois seulemnt, quatre journée d’homme pour ayder à faire ledit chemin ; en compensation, le seigneur …dispense à l’avenir ses sujets de la corvée dite  la treyne du bois…. »

     

      Cartusienne(chartreux) ou pas ces « fourneaulx » ont besoin de chute d’eau pour produire le souffle …Mais surtout du bois !!! beaucoup  de charbon de bois… !!! « Les charbonniers et ouvriers des forges et martinets de Saint-Laurent coupes trois mille arbres sur les terres des Chartreux qui protestent…. Durant le procès Messire de Sassenage (qui fait durer le plaisir) a encore une vingtaine de charbonniers continuant à fournir aux forges du Cholet ce combustible peu coûteux.. »

     

     C’est dans les pièces de ce  procès de 1687 qu’on trouve la première mention de « La machine »… « Vous faites faire par vos ouvriers un chemin et construire une « machine » pour servir à descendre le bois…appartenant à la Chartreuse »

     

     Le procès avait duré 8 ans, 30 000 arbres abattus, et des limites furent plantées …

     

     

     

     Un frère convers  écrira  les forêts des Chartreux  sont « vastes et sans fin, garnies et épaisses »

     

    Mais aussi :

     

    « La fabrique de fert (du Font de Laval  de Messire de Sassenage) travaillait beaucoup, ayant des eaux abondantes,.. et qu’il fallait couler la guise (fonte) aux fourneaulx,  .. les maîtres se trouvèrent-ils bien tost en peine où prendre des boys… ny plus comode, que dans les forêts voizines du Val Sainte-Marie, Il firent construire une marchine à Sainte-Mémoire,sur la naissance du Cholet,pour descendre le charbon en bas avec des cordes »

     

     

     

    Les Chartreux du Val St Marie ont disparu  à la Révolution 1792, mais qu’importe on donnera « cartusiennes »  des réalisations bien après et  même hors leur territoire…

     

      1807, Pour remplacer cette « Machine », la Compagnie LING  réussit le premier franchissement ( travaux de 1805 à 1807) première route vers  Laval  un demi-siècle avant la route de Combe-Laval, il en reste aujourd’hui  ces  deux petits tunnels hors services (à côté de la grand route au col de la Machine) et quelques traces dans la pente  et les éboulis. Ce chemin porte encore aujourd’hui  à tord le titre de « Chemin des Chartreux » ainsi que le petit pont sur le Cholet  500m plus bas .

     

     (Le câble est inventé qu’en 1822, (Seguin Frères Annonay Ardèche), Marc Seguin  a l’idée de remplacer les faisceaux de la corde par du fils de fer le câble est né ! )

     


    3 commentaires
  •  

    Le Mastrou petit train de la vallée du Doux   07

    Le Mastrou petit train de la vallée du Doux   07

    Le Mastrou petit train de la vallée du Doux   07

    Le Mastrou petit train de la vallée du Doux   07

    Le Mastrou petit train de la vallée du Doux   07

    Le Mastrou petit train de la vallée du Doux   07

     

     

     

    Le Mastrou un des symboles du caractère Ardéchois.

     

    (Oui je sais l’Ardèche c’est pas le « Bout du monde » mais quant même)

     

    La chance à fait que j’ai pu approcher le  Mastrou lors de  sa remise en route de printemps .. en la gare de Lamastre. J’ai revu  le petit train de mon enfance qui nous conduisait parfois de notre maison de vacances de Boucieu-le-Roi à Tournon ou de  Boucieu-le-Roi à Lamastre de merveilleux souvenirs des années 60.

     

    Nous l’avions filmé  en 1990

     

     Construite en 1891 la ligne  « métrique » du chemin de Fer du Vivarais est Taillée à flanc de montagne avec de nombreux ouvrages d’art (ponts, viaducs, tunnels), dans  les magnifiques paysages des Gorges du Doux, ( un affluent du Rhône en nord de l’Ardèche à la hauteur de Tournon ).

     

    De ces « culs-terreux » qui valent bien certain « gugus » parisiens !

     

    Paroles écrites par Mr Robert SASSOLAS sur l’air de « La Montagne » de Jean Ferrat

     

    « Les Ardéchois, les « ZERO-SEPT »
    Vous dites qu’on retarde un peu
    Et qu’on a l’air un bêbête
    Parait qu’on est des culs-terreux
    Alors pourquoi dans cette Ardèche
    Sur ses rochers et dans ses fleurs
    Vous venez y frotter vos fesses
    C’est vrai qu’ça leur donne des couleurs…… »

     


    2 commentaires
  •  

    Le Cirque de Combe Laval

    Le Cirque de Combe Laval

    Le Cirque de Combe Laval

    Le Cirque de Combe Laval

    Le Cirque de Combe Laval

    Le Cirque de Combe Laval

    Le Cirque de Combe Laval

     

    « Le parcours héroïque fini au col de la Machine 1015m, il a commencé 12 km plus bas, dès la sortie de Saint-Jean-en-Royans. La route s’accroche vertigineusement, taillée dans de formidables parois calcaires, au dessus du vallon supérieur du Cholet, que l’on finit par dominer de plus de 600m. Au fond du cirque tombe de 40m la cascade du Cholet, une résurgence des eaux de la forêt de Lente disparues dans   la grotte du Brudour..et les scialets de Font d’Urle »

     

    (Combe Laval  fut la dernière des 6 routes  « du vertige » bâties entre 1855 et 1896 dans le but de désenclaver le plateau du Vercors vers  la vallée du Royans)  (Routes et   plateaux qui connurent l’horreur en 1944 )

     

     

     

     En 1855  « Pour la construction de cette route  a été utilisée cette technique incroyable par laquelle les ouvriers, pendus à une corde munie d’une sorte de siège, commençaient par faire des trous dans la falaise à la barre à mine, y plaçaient un explosif, et, au moment de l’explosion, donnaient simplement un coup de pied au rocher pour s’en éloigner en se balançant au bout de leur corde. Même pas peur ! »

     

     

     

    Le Col de la « Machine » doit son nom  au treuil qui permettait aux Marquis de Sassenage  d’acheminer, avant la construction de cette route, Le charbon de bois de la forêt de Lente vers les forges situées dans la combe, sur le Cholet, 600m plus bas ..(près du pont des chartreux.) Il ne reste aujourd’hui comme trace que le petit tunel  à coté du tunel de la route ...En 1672 le Marquis de Sassenage y crée une unité métallurgique, dont les fourneaux six mois par an produisaient 300 T de fonte..

     

    (Avant la Révolution  les forêts et les forges du Royans étaient tenues surtout par les « maîtres de forge » qu’étaient les  Chartreux du Val Sainte Marie, près de Bouvante. Arrivés en 1144  de la Grande Chartreuse  sur des terres données par   Guigues V  comte d’Allon et dauphin du Viennois .. ils produiront en plus  de l’acier )

     

     

     

     

     

    Le font de la Combe de temps  immémoriaux a toujours abrité un site cultuel,  aujourd’hui s’y trouve une communauté orthodoxe depuis 1978

     

    ‘On y parle aussi d’une  curieuse  légende….

     


    4 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique