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Entre Fleurs et Lune
« En attendant Godot…
( J’ai commencé d’écrire Godot pour me détendre)Samuel Beckett »
Nous on fait des ronds en attendant la levée du covid
A rester marcher toujours au même endroit on voit de plus en plus exactement les détails d’un jour sur l’autre.
Il y a ce vieux et beau lièvre aux grandes oreilles blanches qui détale vers le fourré avant que la photo soit faite… Je sais qu’il est là mais trop vite en alerte, je le comprends comment savoir que je suis juste un chasseur d’image.
Entre bois et prés, le bord des chemins s’offre des couleurs, des petites fleurs, un frémissement… l’hiver s’en va. Les jours s’allongent, la Lune n’a pas fini sa course que le soleil est là…. Pour voir le lièvre il faudra attendre
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Sous le regard des Vaches
Depuis bien des jours ce fut neige, pluie et vent. Aujourd’hui encore les vaches pataugent l’herbe a disparu, enfoncée sous les sabots.
Enfin le soleil fait fumer leur cuir on voit même à côté d’elles quelques violettes où la terre n’a pu être piétinée.
Elles me regardent passer sur la route goudronnée, seule solution pour ne pas m’enliser les pieds. J’espère que le grand vent d’Autan va vite redonner à la terre une portance nécessaire ...
Pour la première fois elles n’iront point à Paris !
« Pas de salon de l’agriculture…. ! »
Aller dire à nos vaches et autres, qu’elles n’iront pas à Paris parce que les hommes ont peur d’une petite bête qu’ils ne voient même pas !
Oui les vaches, ce n’est pas les trahir, disent merci Covid-19 … !
Encore une fois l’homme n’est pas à la hauteur de la corrida.
Bonne journée,
Ici vent d’Autan et soleil
Amitié
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Mon voisin le Rouge Gorge
Il est un prince, en mon jardin,
Que j’aperçois, dès le matin
Et qui, le soir, sautille encore,
Quand, dans le noir, je pense qu’il dort.
Il est petit et très coquin ;
Moi je crois qu’on est très copains.
S’il est perché sur le pommier,
C’est lui qui m’appelle en premier.
Mon beau rouge-gorge, que je t’aime bien !
Tu es l’oiseau le plus malin !
(Ampaza)
On le dit « Asocial » pourtant ce petit passereau insectivore ne quitte pas
le tour de la maison. On le dit « solitaire » pourtant il est là à coté des moineaux, mésanges, sittelles près des mangeoires. Son chant typique, une suite de notes roulées et sifflées d’une tonalité aiguë, me le fait connaître presque chaque matin. Il garde toujours ses distances plus que les autres, surtout quand il me voit avec le gros œil rond de l’appareil photo. Pourtant lui aussi a un œil surdimensionné qui lui procure une excellente vision dans la pénombre des sous-bois et au crépuscule.
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Rencontre d’un soir
L’ instant magique où je vois des chevrettes sortir d’un fourré, il me faut plus faire un pas, plus bouger juste les observer pour pas les effaroucher, elles ont tellement peur des chasseurs qu’un moindre bruit ou mouvement les font fuir. Impossible de les approcher !
Rares sont aujourd’hui ces rencontres et tellement furtives que pas le temps d’en faire même un cliché…. ! Pas un lièvre, pas un lapin ni écureuil ? Années particulières avec beaucoup de chats sauvages, de renards ? Peur du chasseurs ?
Pourtant aujourd’hui ?? Paradoxe ? ( de Fermi?)
Les forestiers, les paysans disent :
« Il y a cent ans, nos prédécesseurs ne semblaient pas souffrir autant que nous des dégâts du gibier. Il faut voir à ce phénomène de très nombreuses causes, qui tiennent soit aux modifications d'un équilibre naturel, soit à des considérations cynégétiques. Les chasseurs par le tir sélectif épargnant systématiquement les biches et les chèvres a dans bien des cas favorisé une prolifération excessive. Enfin, le métier de braconnier se perd, ce qui est un facteur non négligeable de l'augmentation du cheptel... Quelles que soient leurs causes, les dégâts existent bel et bien…. »
« L’abroutissèment: On nomme ainsi la consommation de feuilles, bourgeons, pousses ou parties de pousses qui se trouvent à portée de la dent des animaux. On distingue souvent l'abroutissement d'hiver, en dehors de la saison de végétation, qui intéresse surtout les résineux, de l'abroutissement d'été. Les dégâts du chevreuil sont faciles à différencier de ceux des lapins et des lièvres: la blessure occasionnée par ces derniers est nette et oblique, alors que, chez les Cervidés, elle est horizontale et très irrégulière, les pousses étant mâchonnées entre les molaires et non coupées entre les incisives. »
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Le Soleil se couchait…
Il était dix-huit heure, en Janvier, de ma fenêtre j’ai vu, le Soleil se coucher….
« La terre aime le soleil. Et elle tourne. Pour se faire admirer.
Et le soleil la trouve belle. Et il brille sur elle
Et quand il est fatigué. Il va se coucher
Et la lune se lève.
La lune c’est l’ancienne amoureuse du soleil.
Mais elle a été jalouse. Et elle a été punie.
Elle est devenue toute froide.
Et elle sort seulement la nuit. »
Jacques Prévert
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