• Le Cirque de Combe Laval

     

    Le Cirque de Combe Laval

    Le Cirque de Combe Laval

    Le Cirque de Combe Laval

    Le Cirque de Combe Laval

    Le Cirque de Combe Laval

    Le Cirque de Combe Laval

    Le Cirque de Combe Laval

     

    « Le parcours héroïque fini au col de la Machine 1015m, il a commencé 12 km plus bas, dès la sortie de Saint-Jean-en-Royans. La route s’accroche vertigineusement, taillée dans de formidables parois calcaires, au dessus du vallon supérieur du Cholet, que l’on finit par dominer de plus de 600m. Au fond du cirque tombe de 40m la cascade du Cholet, une résurgence des eaux de la forêt de Lente disparues dans   la grotte du Brudour..et les scialets de Font d’Urle »

     

    (Combe Laval  fut la dernière des 6 routes  « du vertige » bâties entre 1855 et 1896 dans le but de désenclaver le plateau du Vercors vers  la vallée du Royans)  (Routes et   plateaux qui connurent l’horreur en 1944 )

     

     

     

     En 1855  « Pour la construction de cette route  a été utilisée cette technique incroyable par laquelle les ouvriers, pendus à une corde munie d’une sorte de siège, commençaient par faire des trous dans la falaise à la barre à mine, y plaçaient un explosif, et, au moment de l’explosion, donnaient simplement un coup de pied au rocher pour s’en éloigner en se balançant au bout de leur corde. Même pas peur ! »

     

     

     

    Le Col de la « Machine » doit son nom  au treuil qui permettait aux Marquis de Sassenage  d’acheminer, avant la construction de cette route, Le charbon de bois de la forêt de Lente vers les forges situées dans la combe, sur le Cholet, 600m plus bas ..(près du pont des chartreux.) Il ne reste aujourd’hui comme trace que le petit tunel  à coté du tunel de la route ...En 1672 le Marquis de Sassenage y crée une unité métallurgique, dont les fourneaux six mois par an produisaient 300 T de fonte..

     

    (Avant la Révolution  les forêts et les forges du Royans étaient tenues surtout par les « maîtres de forge » qu’étaient les  Chartreux du Val Sainte Marie, près de Bouvante. Arrivés en 1144  de la Grande Chartreuse  sur des terres données par   Guigues V  comte d’Allon et dauphin du Viennois .. ils produiront en plus  de l’acier )

     

     

     

     

     

    Le font de la Combe de temps  immémoriaux a toujours abrité un site cultuel,  aujourd’hui s’y trouve une communauté orthodoxe depuis 1978

     

    ‘On y parle aussi d’une  curieuse  légende….

     

    « Font d’Urle les marmottes et la tulipe du VercorsLe Mastrou petit train de la vallée du Doux 07 »

  • Commentaires

    1
    Vendredi 2 Juin 2017 à 14:21

    Les chemins visibles et secrets de l'eau, magnifique vidéo Michel, un travail spectaculaire !  

    Parution topissime, je reste un peu sur ma faim mon ami .......j'aurais bien aimé connaître les "légendes" lol lol ....

    Bonne journée à toi de Christiane, la "petite bretonne qui raffole des légendes lol lol .

    Bises amicales et bon week end prolongé ....

      • Lundi 5 Juin 2017 à 19:01

        Je ne suis pas sur de l’histoire mais on me dit :

        « D'autres souvenirs de religieux s'attachent encore à Lente ou plutôt Fond'urle : il y avait autrefois un monastère situé au pied du mont Thouet, sur le versant oriental. A quel ordre appartenait-il quel haut et puissant seigneur l'avait fait élever dans cette solitude effrayante ? l'histoire est muette ; un voile épais nous cache sa vie, ses différentes phases, son origine. La tradition seule est venue le déchirer, et l'unique fait qu'elle découvre de cette existence mystérieuse, c'est un événement tragique dont les circonstances vous serrent le cœur. Les cénobites qui habitaient ce désert se livraient à la vie contemplative ; un de leurs frères se détachait pour aller demander à la charité des Royannais une nourriture que la terre leur aurait refusée : un jour que le quêteur était parti, c'était à la fin de l'automne, le ciel s'assombrit, bientôt la neige tomba par gros flocons sur les pelouses, sur les montagnes, et s'y étendit blanche comme ces linceuls que l'on met sur le cercueil des vierges ou des enfants. Plusieurs jours s'écoulèrent, et la neige ne discontinuait pas, et le pourvoyeur n'arrivait point ! Le pauvre ! il revenait chargé de vivres, lorsqu'il fut surpris par le mauvais temps : égaré et transi de froid, il essaya de retrouver la route, mais ses forces l'abandonnèrent et il succomba. La nature lui donna un suaire et une fosse dignes d'elle. Pendant qu'il se mourait, une lutte horrible s'était engagée entre les religieux et le besoin le plus pressant, le plus impérieux, celui de la faim. Je ne me sent pas la force d'assister à cette longue et douloureuse agonie, de compter les tortures, les angoisses de ces infortunés que nul espoir ne soutenait, et qui sentaient la vie s'en aller d'eux goutte à goutte. Bientôt un grand silence se fit dans le monastère : de ses cellules, il ne sortait plus de cris, plus de plaintes ! c'était le silence des tombeaux…… Le pâtre de Lente ou de Fond'urle, dont vous avez vu la cahute roulante, vous montre encore les vestiges des fondations de cette maison de prière. Racontée sur les lieux mêmes par l'habitant des montagnes, cette histoire vous touche, vous émeut jusqu'aux larmes : vous savez bien que tout ce qui a le charme du malheur va droit au cœur. »

    2
    Vendredi 2 Juin 2017 à 14:59

    C'est une route magnifique que j'ai eu l'occasion d'emprunter et qui reste un merveilleux souvenir.

    Bon week end.

    3
    Samedi 3 Juin 2017 à 09:26

    merci pour ce beau voyage à travers de belles photos super-nettes. ce sera mon petit voyage de pentecôte sans fatigue, je l'apprécie. bon week-end prolongé, bises .

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