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Et le cheval longea ma page.
Il était seul, sans cavalier,
Mais je venais de dessiner
Une mer immense et sa plage.
Comment aurais-je pu savoir
D'où il venait, où il allait ?
Il était grand, il était noir,
Il ombrait ce que j'écrivais.
J'aurais pourtant dû deviner
Qu'il ne fallait pas l'appeler.
Il tourna lentement la tête
Et, comme s'il avait eu peur
Que je lise en son cœur de bête,
Il redevint simple blancheur.
Maurice CarêmeMon été fut bien occupé, aujourd’hui mes marmots ont regagné leurs pénates, pépé retrouve un peu le silence… et qu’il n’a pas fait de photos autres….Alors je suis allé voir les chevaux voisins.
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Commentaires
1gigouletteMardi 28 Septembre 2021 à 18:52Un des poèmes de Maurice Carême qui me semble plus pur que les autres et qui m’émerveille Bises GigiRépondre2mamyletteMercredi 29 Septembre 2021 à 15:03les cheveaux sont toujours majestueux dans leurs attitudes. tes petits enfants devaient être heureux avec toi, tu as dû leur raconter de belles choses sur la nature , surtout les oiseaux. bonne soirée Michel, labise
des chevaux en liberté et surtout de l'espace , de beaux clichés..
un été bien rempli avec les petits enfants.
des moments de bonheur qui passent trop vite..
Tout va bien en Auvergne, nous avons repris les randos en groupe.
Cordialement ..Jacques
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