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Par LE GERM le 13 Mai 2020 à 15:47
Confiné plus un pas ou presque hors de chez soi .. La radio, la télé le moins possible… Alors ce fut le voyage immobile ou presque dans nos champs et bois avec chien, pour croiser brebis, vaches, et chevaux parfois, sans goudron sous les pieds.
Pour jouer le jeu du rester chez soi.
Pas un livre nouveau mais le plaisir de retrouver quelques lectures d’hier.. Tel le « Charbonnier, veilleur de feu, frère des arbres » écoute le feu qui couve sous sa meule.. J’ai repris langue avec Gougaud,Camus, Aron, Balzac , Lenoir, etc..Qui dormaient sur étagères et placards.
Pour mes petits enfants j’ai voulu construire des marionnettes, techniques oublier depuis 30 ans de construction et de manipulation. Pour conter à eux des histoires via le net.
En suivant les conseils du CHU de Grenoble ou AFNOR, j’ai fait des masques pour mes proches. Comme toutes les machines à coudre de la Drôme et du Tarn de la famille.. Nous avons tous un jour manqué d’élastique..
Nous vivons un « film » que personne n’avait imaginé, La nature pousse l’homme jusque à la réanimation, cette salle de torture, pourtant la bête est si petite « invisible » disent-ils ! Et c’est l’homme qui la propage ?
L’histoire n’est pas fini il faut apprendre, avec intelligence à vivre avec,
sans peurs ni précautions excessives.
La vie est belle .. « l’envers et l’endroit de la vie sont mêlés si malignement que nous pataugeons en aveugles »
Henri Gougaud
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Par LE GERM le 23 Mars 2020 à 16:51
Brebis Roquefort
Vous avez dit Roquefort ! Oui les brebis n’ont pas compris le confinement pour elles c’est le printemps. L’herbe nouvelle avec même des violettes et la traite matin et soir… pour les chiens ? c’est pareil.. Le laitier passe tous les matins, les tracteurs bougent les paysans « vont à l’habite » et pourtant pas une voiture sur la route pas un avion dans le ciel pour une fois la ville s’est endormie ?
Les brebis sont là dans le soleil entassées, les oiseaux chantent, mais le printemps n’en revient pas là-bas la ville est endormie. La nature a repris la main par un tout petit rien. Les brebis n’en reviennent pas à Venise les poissons voient enfin le soleil et pas de plastique dans les canaux.
Oui, des hommes en blancs livrent un dur combat ..
Les brebis ne se moquent pas car pour elle le loup est là .
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Par LE GERM le 7 Mars 2020 à 19:04
La maison du Grand Ecuyer
La cité aux cinq enceintes et cent ogives.
La maison Séguier, classée monument historique en octobre 1907.
« La légende veut que Cordes fut le lieu de repos pour le comte
Raymond VII de Toulouse au cours de ses chasses dans les environs.
Il n’en est rien ! »
Il est probable que se soit Propère Mérimée, inspecteur des Monuments historiques, frappé par décoration et l'ancienneté de la maison Séguier qui lui donne le nom de maison du Grand Ecuyer… et à deux autres maisons de riches marchands, aux façades encore plus grandioses maison du grand Fauconnier et maison du grand Veneur.
Pour la maison Séguier « Il semble, en outre, que le grès employé à cette construction a été choisi d'une qualité hors de pair, tant sa surface est restée pure, au point qu'on la croirait fraîchement travaillée » Charles Portal
La maison du Grand Ecuyer, sise Grand-Rue Raymond VII, acheté en 1979 par Yves Thuriès pour y installer le premier restaurant étoilé de Midi-Pyrénées qui a vu défiler les grands ce monde : Charles de Gaulle, Georges Pompidou, Albert camus, François Mitterrand, la reine d'Angleterre, l'empereur du Japon... Fermé en 2010 pour une sombre affaire de provenance des truffes qu'Yves Thuriès utilisait (il sera relaxé de cela) l’interieur du restaurant et de l’hôtel sont restés tel quel attendant un repreneur encore aujourd’hui..
« A Cordes, tout est beau, même le regret »
Albert Camus
Qui a résidé dans ce bijou gothique.
La maison du grand Ecuyer : « Un cheval assis sur sa façade l’a fait attribuer à un grand écuyer »
« Au rez-de-chaussée, cinq arcades donnent sur la rue. Au premier étage, deux paires de baies géminées à colonne sont surmontées d'un oculus triangulaire. Le second étage est occupé par deux groupes de deux paires de baies géminées. Les chapiteaux des petites colonnes sont ornés de feuilles de chêne et de glands
De nombreuses sculptures représentent des animaux, (lion, lapins, chien, bœuf...) des personnages (joueur de cornemuse, guerrier, joueur de violon...) et des êtres fantastiques. (chimère, bête à tête de chien et queue de lézard, chimère à ailes de chauve-souris...) Une partie des sculptures ressemble à des gargouilles, mais leur situation à mi-hauteur ne leur laisse qu'un rôle décoratif »
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Par LE GERM le 28 Février 2020 à 17:33
Cordes La porte des Ormeaux
La Porte des ormeaux
De la première enceinte il subsiste à l’Ouest la porte des Ormeaux flanquée de deux grosses tours rondes dont l’une est pleine jusqu’au premier étage. Au-dessus des cintres les murs ont été reconstruits à une époque très ancienne en utilisant des pierres taillées au XIVè. Cette première enceinte était fermée à l’Est par la porte du Rous (ou le portail Peint image de la vierge ?) sur l’autre au bout de la rue Droite.
Au début du XIVè siècle Cordes avait tellement prospéré, enrichie par son industrie et son commerce des cuirs et des toiles que les murs de la bastide se trouvèrent trop étroits dans la deuxième enceinte il fallut édifier une troisième enceinte et l’on sacrifia la première enceinte qui fut alors noyée dans des constructions privées venues s’appuyer sur les deux faces de ses courtines.
« On aplanit le terrain longeant extérieurement la deuxième enceinte,
un sentier fut pratiqué là où la pente rendait le passage impossible
ou dangereux, et l’on eut ainsi un nouveau chemin de ronde »
La nouvelle enceinte était ininterrompue de ce côté, l’entrée actuelle, au-devant des Ormeaux, n’est qu’une brèche sûr l’effondrement d’une fausse tour.
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Par LE GERM le 21 Février 2020 à 11:57
Cordes la Porte de Jane
La Porte de Jane, fait partie de la deuxième enceinte construite très rapprochée de la première enceinte, elle s’ouvre au Nord à quelques mètres en chicane de la porte des Ormeaux, porte de la première enceinte édifiée à un des bouts de la Grand-rue, l’axe Est-Ouest la cité.
La Jane son parement extérieur fut fort endommagée lors des guerres de religion ;
« Les protestants ayant mis le feu à des fagots qu’ils avaient entassés contre la façade, les pierres calcaires dont elle était faite furent calcinées et la pluie ne dut pas tarder à les déliter.»
Aujourd’hui les murs intérieurs offrent le caractère des fortifications remontant à 1222-29. Alors que l’extérieur présente une apparence moins soignée et « sans âge ».
A l’ouest de la Jane il reste encore quelques mètres du mur crénelé allant joindre les deux fausses tours construites peu en avant de la porte des Ormeaux. L’une des deux fausses tours s’est effondrée il y a quelques années :
« L’entrée actuelle, au-devant des Ormeaux, n’est qu’une brèche ».
Ce qui facilite l’entrée des voitures mais martyrise les pavés.
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