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L'église Saint-Gal de Langeac remonte au XIVe siècle pour la partie la plus ancienne constituée du chœur et du clocher.( Ce dernier, muni de gargouilles, débutant par un plan carré se termine par une forme octogonale et est formé de trois salles superposées, voûtées par des arcatures finissant en culs-de-lampe, à l’intérieur de l’église, le plus intéressant est une mise au tombeau en bois polychrome du XVe siècle et les fonts baptismaux du XIIe siècle)
« Le motif de la mise au tombeau apparaît à la fin de la période médiévale, aux XV e et XVI e siècles, où la représentation de la mort était omniprésente, inspiré du théâtre des Mystères, il est aussi présent dans l'art populaire avec les représentations du chemin de croix ».
«Autour du tombeau du Christ et du corps inanimé, d'une rigidité cadavérique appuyée, les personnages sont pour certains richement habillés ; Marie-Madeleine porte une robe à la taille marquée et des bijoux inspirés de l'art courtois. Les vêtements par ailleurs sont lourds, ce qui révèle une influence bourbonnaise. La douleur creuse les visages. Tout cela devait impressionner les fidèles ».
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La collégiale Saint Gal de Langeac,
Les Stalles :
 voir, magnifique travail d’ébénisterie, dans le cœur de le collégiale, ces stalles datent de 1526 :
« Elles offrent de multiples reliefs renaissance représentant des chimères ou illustrant les attitudes humaines (sous les tablettes). »
Langeac ! parfois les routes du Massif Central d’Ouest en Est sont pas faciles mais cachent des trésors, pour les stalles il faut une petite lampe pour bien les découvrir. les stalles il faut une petite lampe
La collégiale au clocher en plan carré se terminant en forme octogonale
 voir encore à l’intérieur une mise au tombeau …
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La route de la lavande
« Les Routes de la Lavande vous invitent à la découverte d’un territoire d’exception et aux rencontres atypiques »
Grignan un château Renaissance figure emblématique de la Drôme Provençale, La lavande, le vin et la truffe ont forgé le paysage de ce territoire ! Mais encore :
Le château de Grignan est bâti sur un promontoire rocheux, sa terrasse sera construite au-dessus de la collégiale.
(Grignan ne serait pas Grigan sans le « Beau-fils de Marie de Rabutin-Chantal dite Madame de Sévigné » Pourtant la famille des Sévigné ne jouissait pas d’un rang égal à celle des Grignan)
Comme l'écrit Madame de Sévigné :
« La plus jolie fille de France épouse, non pas le plus joli garçon, mais un des plus honnêtes hommes du royaume ».
François Adhémar de monteil de Grigan épouse à 37 ans Françoise-Marguerite de Sévigné 23 ans, en troisième noce ; ( marié en première noce à Angélique-Claire d’Angennes puis remarie en deuxieme noce à Marie-Angélique du Puy-du-Fou)
« Sévigné, de qui les attraits
Servent aux grâces de modèle
Et qui naquîtes toute belle
A votre indifférence prés »J. de la Fontaine
(février 1671, Françoise de Sévigné quitte Paris pour Grignan ( après la naissance de Marie-Blanche. Elle a eu après 5 autres enfants).. C’est alors que Mme de Sévigné depuis Paris entama sa fameuse correspondance avec sa fille..
Cette « Gazette »..
« C’est au sortir de Versailles, où le roi lui adresse la parole,
Des salons où elle rencontre les plus grandes dames du temps,
Ainsi que sa vie de famille que
Madame de Sévigné écrit ses lettres »
Les deux premières éditions officielles des lettres de madame de Sévigné sont faites chez « Perrin » parues en 1734-1737 et en 1754, (Pauline de Simiane contrôle la publication des lettres de sa grand-mère,) Une première édition clandestine (réduite ) avait été faite en 1725
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l’assiette du chevalier Augustin de Monti,
« Le Grand Parc du Puy du Fou remet le couvert
avec un spectacle qui part d’une assiette. »
Le « Mystère de la Pérouse »
« L'authentique assiette du chevalier Augustin de Monti, retrouvée en 1992 à Vanikoro
dans les épaves des vaisseaux de La Pérouse »
Les appréciations du comte de Lapérouse étaient très élogieuses envers son équipage :
« M De Monti, excellent homme de mer, est un modèle de sagesse, de prévoyance et de fermeté. »
(Une baie porta donc le nom de notre chevalier, en hommage à son courage. Elle est située au-dessous de la pointe de la Boussole (Mont Saint-Hélie, 60 latit. N. et 145 long. O.).
« Lapérouse montrait bien le souci qu'il avait de respecter un article de ses instructions lui ordonnant d'éviter de répandre une seule goutte de sang et de prendre soin de son équipage bien au-delà des habitudes de l'époque. »
Mais le 9 décembre 1787, le commandant de Langle, capitaine de l'Astrolabe, mourut tragiquement, massacré avec plusieurs de ses compagnons par les habitants de l'île de Maouna. C’est de Monti qui le remplaça à la tête de l'Astrolabe.
« On rapporte que Louis XVI, sur le point d'être guillotiné, s'inquiéta :
»A t'on des nouvelles de Monsieur Lapérouse » ? »Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse, est un enfant d'Albi. Dans sa ville natale un musée retrace sa vie et son grand périple à travers le monde ... Au Puy du Fou c’est vraiment un complément d’enquête à voir .
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Le Canyon des Gueulards
Magnifique nature, 2 heures d’étonnements assurés…
Le Canyon des Gueulards, un écrin qui tombe sur les Gorges d’Omblèze ; Je connaissais ces gorges depuis plus de 60 ans mais pas ce Canyon .. Un lieu atypique en été par météo très clémente.
« Une crevasse qui s’enfonce vers nulle part dans une atmosphère calme et sombre pèse autour de vous. Vous avancez doucement entre les énormes blocs de rochers à la recherche du prochain obstacle à franchir notamment des échelles »
Des Gueulards ??? pourquoi ? Toute une histoire…
Sauf pour eux !!
« Autrefois les paysans d’en haut utilisaient cette étroite et profonde faille que l’eau a forgé pour parler aux paysans d’en bas »
Mais pour les autres :
Diogène Laerce a écrit cela probablement au IIIème siècle…
« Aristote n'avait pas prévu ce type de mouvement dans ses catégories, et ce sont les stoïciens qui complètent ainsi sa physique »
(La propagation du son « le Traité de l’âme » d’Aristote)
Bien plus tard, Francis Bacon dira :
« La cause attribuée au son, qui serait une 'élision’ de l'air (par quoi ils [les Scolastiques]veulent dire, s'ils veulent dire quelque chose, une coupure ou une division, ou encore une atténuation de l'air) n'est que l'expression de leur ignorance. Et cette notion n'est qu'une tentative de faire de l'esprit à tout propos, comme il est d'usage dans la philosophie enseignée »
Pour Mersenne : « c’est la masse d’air qui se meut lorsqu’un son se propage. »,
« Comme pour beaucoup de phénomènes naturels, on peut en faire l’histoire selon trois périodes :
Dans l’Antiquité et aux temps médiévaux, l’écho est d’abord un phénomène inexplicable. On se contente alors de répéter et d’enjoliver des légendes.
Vers la Renaissance, quelques philosophes tentent néanmoins une analyse du phénomène avec l’apparition de la Magie Naturelle. »
Thomas d’Aquin décrit ce qu’on nommera par la suite la résonance ou la réverbération : « L'écho, quant à lui, se produit lorsque l'air rebondit comme une sphère sur l’air gardé uni par la cavité qui le renferme et l'empêche de se dissiper. »
(Francis Bacon)
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